mardi 19 avril 2016

Maddie Ziegler, 13 ans, danseuse prodige et ovni à Hollywood

Maddie Ziegler, 13 ans, danseuse prodige et ovni à Hollywood

Par Marion Galy-Ramounot | Le 26 mars 2016
Dans les clips de Sia, elle porte des perruques à frange blondes platine et des justaucorps couleur chair. À Hollywood, elle est devenue la danseuse la plus demandée du circuit et un must-have sur les tapis rouges. C'est l'heure du point Maddie.




À 13 ans, on aime normalement la télé-réalité, Taylor Swift et les photos d'animaux. Il se trouve qu'à 13 ans, Maddie a déjà tourné dans le TV show « Dance Moms », a carrément un selfie avec Taylor sur son compte Instagram et est une pro du sauté-titubé-oscillé de danse contemporaine. Parce que oui, Maddie Ziegler a 13 ans, mais aussi une carrière. 
Une carrière qui débute en 2014, quand la chanteuse australienne Sia la fait danser dans son premier clip, Chandelier. Sa performance hallucinée, extrême, fait le tour du monde digital. Time Magazine parle de « la meilleure chorégraphie de l'année ». Ellen DeGeneres et Jimmy Kimmel l'invitent sur leurs saints plateaux, elle se produit, confiante, sur la scène des Grammy Awards 2015. Comble de la gloire : Lena Dunham et Jim Carrey ont parodié ses ébouriffantes pirouettes. 
Depuis, elle a dansé avec Shia Labeouf dans le polémique Elastic Heartelle a joué avec sa main dans l'autocentré Big Girls Cry et confirmé son talent dans Cheap Thrills. Tous des clips de Sia, dont elle est devenue la protégée, la mascotte, l'idole. Tous des clips à plusieurs centaines de millions de vidéos vues.

Une carrière lancée en un tweet

Que ce soit clair, Maddie Ziegler ne se souvient pas du temps où elle ne dansait pas. « J'avais deux ans pour mon premier récital de danse, une adaptation de Casse-Noisette», confiait-elle au Telegraph en mai 2015. Quand je suis sortie de scène, je pleurais. Et ma mère qui s'inquiète "Pourquoi tu pleures ?", et moi qui répond "Parce que je veux y retourner" ! »
Ni une ni deux, sa mère l'envoie dans le studio de danse d'Abby Lee Miller, professeure ultraprisé de Los Angeles, et terreur de « Dance Moms », émission dans laquelle elle fait peur aux apprenties danseuses et à leurs mamans. Très vite, Maddie Ziegler passe du programme bébé au menu enfant, et du menu enfant au statut de favorite de la célèbre professeure. Elle danse tous les week-ends et enchaîne les compétitions loin de chez elle, où l'accompagne sa mère, infailliblement. En 2011, ses parents ne vivent plus dans le même monde et se séparent – son père clamera plus tard que « la danse a ruiné (son) mariage ». 


Maddie a alors 9 ans et peu de choses l'écartent de ses existentiels objectifs. Danser, oui, ne plus faire de maths, aussi ; manger du poulet grillé, regarder sa série préférée,Pretty Little Liars. Partie à 7h30 le matin (après son bol de Captain Crunch), rentrée pour le dîner – ou plus tard – le soir. Alors quand en 2014, Sia la tweete : « @maddieziegler hey maddie, tu veux danser dans le clip de mon premier single ? », c'est le coup de grâce.

Danseuse, modeuse, actrice

Le risque quand on rentre par une porte à Hollywood, c'est d'avoir une irrépressible envie de pousser toutes les autres. Alors voilà, maintenant, la danseuse Maggie se verrait bien actrice. « Pas une actrice de télé-réalité, non, une "véritable" actrice de cinéma, précisait-elle au Telegraph, toujours en avril 2015. La danse est ma priorité numéro 1 mais je sais aussi chanter et jouer la comédie. Je veux définitivement être une fille à trois têtes. » 


Quatre têtes, si l'on compte sa nouvelle casquette de modeuse. Oui, Maddie est aussi l'égérie de plusieurs marques pour adolescentes, dont Sally Miller et les bijoux Glitzy Girl. En octobre 2014, elle s'essayait avec sa petite sœur Mackenzie dans une collection de vêtements pour la marque Mod Angel, sobrement intitulée Maddie & Mackenzie Collection. Sur son compte Instagram, suivi par 5,4 millions d'abonnés quand même, elle se montre en crop tops et jeans taille haute, en pull Forever 21 ou H&M, ses deux marques préférées, et parfois en ensemble Christian Siriano, avec pochette Valentino. Pour les grands soirs, ceux des tapis rouge, ceux où elle croise Naomi Watts ou Zac Efron. Pétrifiée par les grands de Hollywood, notre danseuse ? Que nenni. « Ma mère est du genre à dire "Oh mon dieu, allons parler à Ariana Grande", alors je lui réponds "Non maman, je suis une professionnelle, je ne veux pas que l'on pense que je suis une groupie". Je suis parmi ceux qui comptent maintenant. Je ne suis pas une danseuse d'arrière plan, je suis LA danseuse. »




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